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Ligue d’Escrime d’Aquitaine

50 ans d’Escrime en Aquitaine
1940 - 1990
EN DORDOGNE :
Les Cadets de Bergerac :
L'immédiate après guerre voit la reprise lente et souvent difficile de l'escrime. Une reprise qui aurait été impossible sans la foi et l'enthousiasme des anciens. Pour faire de l'escrime il faut une salle, des équipements bien sûr, mais il faut aussi se déplacer et aller rencontrer les clubs amis et concurrents.
Dans cet après guerre, les anciens tels Edmond Sabeau, André Delpérier, Gastesoleil et le maître Borde, puis le colonel Heuillet vont s'attacher à maintenir la tradition des "Cadets", puis à organiser l'expansion du club bergeracois.

  
Le hasard veut que dans la couvée de cette après guerre deux jeunes garçons vont connaître une carrière assez exceptionnelle et qui vont marquer la vie et l'activité de l'escrime bergeracoise.
Bernard Sabeau, en digne fils de son père, débute l'escrime à Bergerac. Il la continue à Périgueux, puis revient à Bergerac pour raisons d'études et d'activités professionnelles, il passera ensuite à Bordeaux, puis à l'école militaire d'Antibes où il sera de la même promotion que Christian d'Oriola. Ce compagnonnage lui procure un bagage tout à fait remarquable qui en fait un des premiers tireurs français aux trois armes : il est champion de France moins de 21 ans à l'épée en 1951, puis champion de France  par équipe de fleuret (avec les militaires d'Antibes) en 1953.
  
Périgueux Épée :
Depuis le  début du XXe siècle il y a eu à Périgueux deux sections d'escrime :
-Une au sein du 50ème R.I.
-Une au sein du lycée de garçons
Après 1955 le régiment n'étant plus à Périgueux, Me Rounard se consacre exclusivement au Lycée de garçons et décide de créer une salle civile à Périgueux en 1947. "Périgueux Épée" est né. L'implantation se fait dans des baraquements provisoires à Saint Ursule (près de la poste). Tout a été rasé depuis pour faire place au quartier moderne "Saint Ursule". En 1949-1950 la salle est hébergée temporairement à la salle Secrestat et au collège Saint-Joseph. Dès 1950 sous la présidence de monsieur Lavaud, maître Montagné ayant remplacé maître Rounard, "Périgueux-Epée" s'installe dans la salle de réception de la Loge Maçonnique. A noter qu'une section d'entraînement se maintient au collège Saint-Joseph sous la, responsabilité de Me Barjou et qu'au sein du "Cinquième Chasseur", vers 1980, un entraînement se remet en place sous la direction d'un prévôt.
Chassé de sa salle "Périgueux-Epée" remonte au collège Saint-Joseph avant de bénéficier de locaux mieux adaptés au gymnase du lycée de garçons Bertran de Born vers 1945-1947.
  
René Coicaud a débuté en 1938 avec maître Fages à Bergerac ; il recommence en 1943 avec le maître Borde dès la réouverture de la salle bergeracoise. Il gagne un championnat du Limousin junior en 1944, puis va à Bordeaux entreprendre ses études médicales. Il tire avec son club bordelais et gravit peu à peu les échelons de valeur. Il est notamment champion universitaire au fleuret et à l'épée en 1952 et 1953. Mais jamais n'est coupé avec de amis bergeracois...
Et c'est pour tous les deux le retour au pays et au club d'origine. L'attachement au pays et au club y est d'ailleurs pour une grande part dans le motif de ce retour.
Dès lors l'escrime bergeracoise va connaître un essor remarquable, et les équipes bergeracoises vont littéralement écumer tous les championnats régionaux, tous les tournois et challenges. A l'épée des luttes homériques et quelques fois houleuses opposent les bergeracois  aux excellents libournais. Au fleuret ce sont les bordelais qui s'opposent aux bergeracois. Avec Coicaud et Sabeau, ce sont A. Breton l'ancien, mais aussi des jeunes tels que G. Lapouge, J. Amadieu, J.L. Ereau, P. Giraudel, Roussille, Danies, B. de Labarre, F. Duverneuil et J. Gelbart qui apportent les points nécessaires pour conclure la victoire.
Des équipes entièrement bergeracoises arrivent en ½ finale des championnats de France épée ou fleuret.
En 1956, licencié à Bergerac René Coicaud récolte une médaille d'argent olympique à Melbourne. En 1958 puis 1961 le titre suprême de champion de France de fleuret revient à Bergerac grâce au médecin bergeracois.
En 1956, première visite des sportifs français en URSS : ce sont les escrimeurs. Dans cette équipe de France, deux bergeracois, R. Coicaud pour le fleuret et l'épée et B. Sabeau pour l'épée et le sabre. L'escrime bergeracoise va jusqu'au bout du monde.
De même les étrangers viennent à Bergerac : "Les Cadets" organisent une France-Hongrie en 1957 où les jeunes et brillants hongrois émerveillent le public bergeracois et ont l'occasion de goûter largement à notre Monbazillac.
Cette période faste ne s'arrête pas. La suite est assurée avec A. Chakarian champion de France des moins de 15 ans, l’excellent Dominique Naboulet, Martine Valentin classée dans les quatre meilleures fleurettistes françaises junior. Et pour l'organisation ce sont les japonais qui viennent rencontrer l'équipe de France fleuret à Bergerac.
L'escrime française ne fait pas de classement national de club, mais il est certain que pendant la période 1955 à 1970, l'escrime bergeracoise a été parmi les toutes premières françaises et a, d'une certaine manière contribué à marquer son époque et à faire progresser l'escrime française. Après ces années de gloire et comme souvent il y a eu un trou entre deux générations, mais les "Cadets" se portent bien à nouveau. On connaît Bergerac sur les pistes de France.
Les anciens sont toujours là puisqu'en 2003 Bernard Sabeau, Laurent Sabeau et Denis Pasquet ont décroché le titre de "champion de France" à l'épée, catégorie "vétérans"
  
En septembre 2003 la salle s'installe au gymnase "Secrestat".
De 1950 à 1955  le palmarès de Jean-Pierre Bouchaille est exceptionnel : 1950 et 1951 champion d'académie cadets ; 1952 champion d'académie juniors et champion de France scolaires et universitaires ; 1954 champion d'académie seniors, deuxième au championnat de France des moins de 21 ans  et international dans cette catégorie (championnats du monde à Crémone (Italie) ;  1955 participe au France-Allemagne des moins de 21 ans, se classe deuxième aux championnats de France et fait partie de l'équipe de France des championnats du monde à Budapest.  Ses études universitaires ne lui permettront pas de poursuivre une carrière de haut niveau.
Mais il y a eu à Périgueux d'autres excellents tireurs : une solide équipe d' épée avec Lavaud, Lafon, Girardet puis plus tard Pierre Matignon; aux trois armes mais principalement au sabre, Me Montagné ; Kervilla champion d'académie junior 1952 au sabre, Grelier, Prévert, Mongrelet, Lacher, Mazouaud, Philippe Dessouter 5ème aux championnats de France de fleuret 1965 etc..